Arzonnais installé au lieu-dit Graniol, Frédéric Martin poursuit son apprentissage de l’apiculture « sur le tas ». Après un début d’année avec six ruches, il n’en reste que quatre productives, les autres ayant essaimé (quitter la ruche), un phénomène courant représentant « 30 % de pertes, comme au niveau national ». Chaque ruche peut compter jusqu’à 10 000 abeilles en fin de saison, avec une reine capable de pondre 2 000 œufs par jour.

Une vigilance permanente

L’apiculteur surveille régulièrement ses colonies : une température autour des 38 °C, la nourriture pour l’hiver et le changement des cadres au printemps. Entre varroas et frelons asiatiques, la vigilance est permanente. En moyenne, la récolte atteint une dizaine de kilos par ruche, avec des saveurs liées au prunellier, à l’ajonc, au genêt ou au châtaignier.

Convaincu que l’apiculture entretient la biodiversité, Frédéric Martin prévient : « Avant de se lancer, se former, il faut vérifier ses allergies et disposer d’un emplacement adapté ». Cette année, il a aussi initié des enfants du centre de loisirs d’Arzon à la vie des abeilles. Une manière de transmettre sa passion à la nouvelle génération.