Consultation de l'article mis en ligne le 30 septembre 2025

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à vélo à Arzon au quotidien, ils témoignent sur leur usage des pistes cyclables

Nombre, cohabitation, sécurité… à vélo à Arzon au quotidien, ils témoignent sur leur usage des pistes cyclables


Ils sont de plus en plus nombreux, à Arzon, à utiliser leur vélo pour les trajets du quotidien. Pistes cyclables, sécurité… Nous avons interrogé des usagers sur leur pratique.

Cyclistes en balade sur le chemin du Broussetisse.
Cyclistes en balade sur le chemin du Broussetisse.

À Arzon, de nombreux habitants et résidents secondaires utilisent le vélo, souvent électrique, pour les trajets quotidiens : marché, plage, balades. Si dans cette commune classée B dans le Baromètre du vélo 2025, sorti mi-septembre, les pistes cyclables sont pratiques, leur usage reste parfois compliqué.

« Il y a beaucoup de pistes », reconnaît Lisa, jeune active. Mais plusieurs cyclistes pointent des zones peu claires ou encombrées. Laure, qui roule chaque jour, trouve le boulevard de la Résistance confus : « L’aller est d’un côté, le retour de l’autre. Et les piétons marchent en plein milieu ». Pour elle, le bon modèle, c’est la rue des Ajoncs : « Piétons d’un côté, vélos de l’autre ».

En été, la cohabitation se complique

Gilles, qui prépare des circuits de 50 km, explique : « À cause des piétons ou des chiens, on finit souvent sur la route ».

Jean, cycliste sur vélo de course, préfère aussi la route : « Les pistes sont moins propres que les routes, avec des gravillons ou brindilles. Je risque plus la crevaison ».


Plusieurs secteurs deviennent difficiles en haute saison. « Le double sens de Broussetisse est blindé », note Christiane. « Sur le quai du Crouesty, il n’y a pas de place pour les vélos », ajoute Daniel. Didier alerte sur la sécurité : « Le rond-point du Crouesty, c’est chaud ! Cet été j’y ai vu des familles à vélo en danger ».

Le casque ? Pas pour tout le monde

Les pratiques varient. Delphine roule sans casque avec son papa de 82 ans. Laure aussi : « Je n’en mets pas et je n’ai pas l’intention d’en mettre ». Une autre en a un, qu’elle laisse à la maison. Christiane, au contraire, ne sort jamais sans. Jean résume : « Être vu, c’est essentiel, même en ville, il faut une couleur voyante. Et le Casque ? La question ne se pose même pas ».

Sécurité : le mot d’ordre partagé


Tous s’accordent : pour bien vivre le vélo à Arzon, il faut des pistes mieux séparées des piétons, plus continues, et des cyclistes visibles, prudents et bien équipés. Un gilet flashy, un bon casque, et un peu de vigilance… la liberté à vélo passe aussi par la sécurité.

Mis en ligne le 30 septembre 2025 par JPL56

Origine : Le Télégramme


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