Pays : France

Flottille : C (bateaux de travail)

Absent lors de l’édition 2023 de la Semaine du Golfe, le sinagot « Les Trois frères » (ou sinago selon les usages) compte bien effectuer un retour triomphant cette année. À plus de 83 ans bien tassés, l’emblématique embarcation traditionnelle de Séné a été amplement restaurée à tous les niveaux. Sa quille, déjà, celle-là même dont le mauvais état avait empêché le bateau de prendre sa place dans la flotte il y a deux ans, a été refaite. Mais pas seulement. Particulières au sinagot dans leur forme et leur couleur, les voiles des Trois frères ont été refaites. Elles ne seront teintes de ce ocre si caractéristique que d’ici un an environ. « Avec ses voiles neuves, dont blanches, il sera facilement identifiable », expliquait au Télégramme Daniel Fresneau, président des Amis du sinagot, propriétaire du « Les Trois frères ». Voir voguer un sinagot toutes voiles blanches est un spectacle rare qu’il ne faudra pas rater.

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Morgenster, brick monumental

Lancement : 1919

Longueur : 48 m

Pays : Pays-Bas

Flottille : M (Navires professionnels à passagers)

Le « Morgenster », construit en 1919 à Scheveningen a été d’abord armé à la pêche, sous le nom de « Vrou Maria », jusqu’en 1928. Il a alors été rallongé de sept mètres et est passé au moteur. Rebaptisé « Morgenster » (Étoile du Matin) en 1959, il a arrêté la pêche classique en 1970 pour des campagnes de pêche sportive. En 1993, la vieille coque a été rachetée par Harry Muter qui a procédé à sa rénovation. Spécialement transformé pour transporter des passagers, le brick a de l’allure et une solide expérience de la croisière grâce à son capitaine hollandais qui le mène de main de maître. Ce solide deux-mâts peut embarquer jusqu’à 36 passagers.

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Hydrograaf, explorateur à vapeur

Lancement : 1910

Longueur : 40 m

Pays : Pays-Bas

Flottille : M (Navires professionnels à passagers)

Long de 40,5 m et large de 6,70 m, la silhouette de l’« Hydrograaf » rappelle les aventures de Tintin. Construit par le chantier naval Fijenoord à Rotterdam, il a été mis à l’eau en 1910 au service de la marine royale qui l’utilisait pour effectuer des mesures hydrographiques des fonds marins. Puis, dans les années 20 et 30, il est utilisé comme yacht royal. Le navire est équipé de deux machines à vapeur et de deux hélices, lui permettant d’atteindre une vitesse de 10 nœuds. Basé aujourd’hui à Amsterdam, il est un bateau d’agrément et sert aux mariages et fêtes.

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Leenan Head, fringant centenaire

Lancement : 1906

Longueur : 20 m

Pays : France

Flottille : M (navires professionnels à passagers)

Le vieux gréement le « Leenan Head » est un ancien harenguier des îles Shetlands de type Zulu. Long de 20 mètres, construit en 1906 à Banff en Ecosse, il a aussi été utilisé comme bateau courrier entre les îles du Connemara avant d’être repris en 2001 par un français qui l’emmènera naviguer autour de l’Atlantique. « Leenan Head » est labellisé Bateau d’Intérêt patrimonial en 2013. Breton d’adoption depuis 2017, il propose aujourd’hui des embarquements et débarquements de passagers à Locmariaquer.

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Corbeau des mers, ambassadeur de la Résistance

Lancement : 1931

Longueur : 16 m

Pays : France

Flottille : C (bateaux de travail)

Construit en 1931 pour un patron pêcheur de l’île de Sein, le navire « Corbeau des Mers » est classé au titre des monuments historiques. Ce navire de pêche de type caseyeur était spécialisé dans le ramassage des langoustes. Il a été rendu célèbre pour avoir, en 1940, emmener des Sénans en Angleterre après l‘appel du 18 juin du Général de Gaulle. Propriété de l’Oust à Brocéliande communauté, il a vocation à être un ambassadeur du musée de la Résistance (Saint-Marcel) en Bretagne. Basé à Vannes, son port d’attache à l’année, l’ancien langoustier embarque régulièrement des passagers pour des sorties dans le golfe.

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Neptune, pionnier de la course au large

Lancement : 1977

Longueur : 18 m

Pays : France

Flottille : M (navires professionnels à passagers)

Neptune est un voilier de course au large, précurseur des tours du monde. En 1977, Daniel Gilles, alors rédacteur en chef de Neptune-Nautisme se lance, avec deux collègues de la revue, Bernard Deguy et Bernard Rubinstein, dans la création d’un bateau pour participer à la Whitbread (ancienne Ocean Globe Race). Ce bateau de 18 mètres fut dessiné par l’architecte André Mauric à qui l’on doit aussi des voiliers de série comme le First 30 ou le Mélody, mais aussi de Pen Duick VI. Classé Bateau d’intérêt patrimonial en 2018, Neptune naviguait depuis 40 ans aux Antilles. En 2024, Neptune et son équipage ont terminé l’Ocean Globe Race en sixième position, au Royaume-Uni. Parmi ses bordées, Tanneguy Raffray, son skipper, et Bertrand Delhom, équipier atteint de la maladie de Parkinson.

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Pen Duick, légende des légendes

Lancement : 1898

Longueur : 17 m

Pays : France

Flottille : J (plaisance classique)

Certains feront le déplacement en mai juste pour le voir « lui ». Pen Duick, le mythique bateau d’Éric Tabarly, ne peut se permettre de rater la Semaine du Golfe. Ce yacht à la silhouette élégante est mené par un équipage expérimenté. Pen Duick fait partie du patrimoine maritime mondial. Son souvenir est empreint d’émotion, particulièrement après la disparition du célèbre marin en 1998.

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Le Français, star de cinéma

Longueur : 46 m

Lancement : 1948

Pays : France

Flottille : M (Navires professionnels à passagers)

Construit au Danemark sous le nom de Kaskelot, ce navire a servi comme ravitailleur au Groenland avant d’être transformé en trois-mâts pour le cinéma. Devenu français en 2018, il est aujourd’hui utilisé pour la formation et les croisières, avec une riche histoire cinématographique.

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Étoile du Roy, frégate corsaire

Longueur : 46 m

Lancement : 1996

Pays : France

Flottille : M (Navires professionnels à passagers)

Réplique historique construite pour la série « Hornblower », Étoile du Roy est une frégate corsaire anglaise du XVIIIe siècle. Acquise par Étoile Marine Croisières, elle accueille des visiteurs en costumes d’époque et propose des démonstrations de canons.

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Bátar Fyr, bateau viking

Longueur : 12 m

Lancement : 2019

Pays : France

Flottille : C (Bateaux de travail)

Drôle d’invité de la Semaine du Golfe, le Bátar Fyr est tout simplement le drakkar le plus rapide du monde. C’est du moins ce que proclament (de bonne foi) ses créateurs dont l’aventure n’est pas piquée des vers. En 2011, cinq passionnés d’histoire et de bricolage décident de lancer un nouveau projet : construire une réplique d’un bateau viking en bois. La Compagnie du Bátar voit plus grand en 2018. S’étant procuré les plans d’un authentique drakkar, un nouveau chantier est lancé. Les chiffres sont revus à la hausse : 12 m de long pour 20 occupants dont 14 rameurs. Les passionnés et les curieux peuvent revivre la construction du Bátar Fyr via une série vidéo disponible sur le site batar.fr