le Parc naturel régional du golfe du Morbihan envisage l’avenir prudemmentLe Parc naturel régional (PNR) du golfe du Morbihan a voté son budget, lundi 17 mars 2025 à Meucon. La prudence s’impose, dans un contexte financier contraint. Ce qui n’empêche pas la structure d’envisager un déménagement. C’est un budget prudent qu’ont voté, à l’unanimité, les élus du Parc naturel régional (PNR) du golfe du Morbihan, réunis lundi 17 mars 2025 à Meucon (Morbihan). « Nous portons une grande attention aux dépenses. Le contexte est compliqué, mais nous avons la chance d’être soutenus par le Département et la Région. Je reste confiant », a indiqué le président, Ronan Le Délézir. Les dépenses de fonctionnement s’élèveront à un peu plus de 2 305 000 €, dont 1 386 000 en charges de personnels « qui sont la richesse du Parc, son expertise », a rappelé Pascal Barret, maire d’Arradon. « Plusieurs postes en CDD sont maintenus grâce à des aides spécifiques. C’est une gymnastique de trouver des financements… Quand ces contrats seront finis, il faudra faire des choix. » Au rayon des dépenses d’investissement, le montant prévisionnel est de 360 000 €, dont 112 000 € pour les frais d’étude de révision de la charte, un projet qui avait beaucoup fait débat dans certains conseils municipaux. Une réunion sur les contributionsQuant au déménagement des locaux du PNR, évoqué depuis longtemps, il se dessine à proximité immédiate des actuels bureaux. « L’idée d’une Maison du Parc n’est hélas pas à l’ordre du jour, mais la Chambre des métiers pourrait mettre un bâtiment à disposition », a annoncé Ronan Le Délézir : la salle Belle-Île, à l’entrée du site du boulevard des Îles à Vannes. « Un maître d’œuvre a été choisi, on attend le calendrier. » Concernant les recettes de fonctionnement du Parc naturel régional, les élus ont validé le maintien des taux de contribution des communes membres. Un statu quo qu’a questionné Frédéric Pinel, élu à Saint-Gildas-de-Rhuys. « On ne peut pas continuer à faire un budget avec des “peut-être”… On en a déjà parlé il y a un an. Il va falloir trancher, soit des missions en moins, soit augmenter les cotisations. » « Ce n’était pas possible d’augmenter les cotisations cette année », lui a répondu Ronan Le Délézir. Assurant que toutes les pistes d’économies ont été étudiées, « dont la possibilité de piocher dans la dotation de biodiversité des communes », le président du PNR s’est engagé à organiser une réunion à ce sujet d’ici juin. Mis en ligne le 20 mars 2025 par jpl56 Origine : Ouest France |
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