Consultation de l'article mis en ligne le 18 février 2025
Jeter l’Encre l’hiver a accueilli 600 personnes
Le salon littéraire Jeter l’Encre l’hiver a accueilli 600 personnes à Arzon et Sarzeau
Encore une fois, le salon littéraire d’Arzon (Morbihan) a remporté un vif succès, samedi 15 et dimanche 16 février 2025, avec 30 auteurs et près de 600 visiteurs. Les organisateurs travaillent déjà à la prochaine édition estivale.
Dimanche 16 février 2025, les trente auteurs ont échangé avec les nombreux visiteurs, à la maison des associations d’Arzon. | OUEST-FRANCE.
Les réjouissances du salon du livre Jeter l’encre l’hiver ont commencé samedi 15 février 2025 en fin de journée, au centre culturel de l’Hermine, à Sarzeau (Morbihan), avec l’arrivée de Ian Manook venu présenter son dernier roman, Le Pouilleux massacreur. L’auteur a embarqué son auditoire dans ses voyages, sources de ses inspirations. Ça commence en 1973 quand il débarque sur la petite île islandaise d’Heimaey, où un volcan venait de se réveiller après 5 000 ans de sommeil. La brutalité de ce pays est un peu désarçonnante. Un volcan, c’est soit comme la naissance d’un nouveau monde, soit comme la fin d’un monde ». Il y reste plusieurs mois comme volontaire pour dégager les maisons sous trois mètres de cendres. Il y trouvera l’inspiration pour son roman À l’Islande ! et puis sa trilogie islandaise. J’ai commencé par le polar entre guillemets “exotiques”, puisque lointain avec la trilogie mongole. Les 90 personnes présentes ont été conquises.
Ian Manook est venu présenter son dernier roman, « Le Pouilleux massacreur ». | OUEST-FRANCE
30 auteurs
Dimanche, à la maison des associations d’Arzon, les passionnés de lecture sont arrivés dès l’ouverture. Ils ont pu déguster des boissons chaudes parfumées aux algues accompagnées de pâtisseries au salon de thé littéraire, rencontrer une trentaine d’auteurs, participer aux jeux pour petits et grands. Cette année, on a eu plus de familles. On a compté, dimanche, 500 visiteurs, dont 50 enfants », précise Élise Flament, coordinatrice du salon à Arzon Évènements.
Avec son roman « L'Agent », Pascale Dietrich a suscité beaucoup de curiosité. | OUEST-FRANCE
Un agent de tueur
C’est un roman délicieusement immoral , rapportait Catherine Buchwalter, responsable des Bibliothèques pour tous du Morbihan, à propos du livre L’Agent, de Pascale Dietrich, qui raconte l’histoire d’un agent de tueur… L’autrice nous met dans un univers complètement loufoque où elle mélange les enquêtes de sociétés avec des personnages plongés dans des situations complètement improbables.
Pascal Bresson dédicace son adaptation en BD de Badinter avec des dessins. | OUEST-FRANCE
Plusieurs auteurs se sont prêtés avec amusement à l’idée de présenter leur dernière œuvre en une seule phrase. Pascal Bresson commence ainsi : Robert Badinter, l’homme juste, celui qui a marché dans les pas de Victor Hugo pour abolir la peine de mort. Sa femme, l’autrice Julie Bresson, continue avec Jour zéro : Ce livre, qui suit le parcours d’une ancienne soignante devenue patiente du jour au lendemain à la suite du diagnostic d’un cancer du sein, est un outil d’accompagnement qui met en avant le rôle de l’aidant, en l’occurrence mon mari, parce que, clairement, sans lui je ne serais pas là.
Un roman sombre qui donne la pêche
Léon Samoth, présente ainsi Projet Shiva : « C’est un roman sombre qui donne la pêche. »
Franck Labarrière présente « À l’ouest d’Eden », un roman feel-good. | OUEST-FRANCE
Franck Labarrière, pris au dépourvu par la question, lance : « À l’ouest d’Eden, c’est un roman fell-good, c’est le meilleur livre que j’ai écrit ! » Christine Carmona se prête aussi à l’exercice : « Issue de secours, c’est une fiction qui raconte le parcours d’un écrivain de polar, seul rescapé du crash du Paris Rio en 2009, atteint du syndrome du survivant, qui n’arrive à écrire que trois ans plus tard et différemment, sachant que dans la réalité il n’y a pas de survivants. »
Dimanche, la journée s’est terminée par la projection du film The Reader, au cinéma La Locomotive, suivie d’un échange de plus d’une heure entre les spectateurs et Laurent Magnac, du réseau des médiathèques de Rhuys, et Kevin Le Fur, coresponsable du cinéma.
Salon littéraire Jeter l’Encre : contacts et renseignements, librairiepasseursdemots.com.