Consultation de l'article mis en ligne le 25 janvier 2025

L’ancien maire Paul Nungesser est décédé

« C’était quelqu’un de très visionnaire pour Arzon » : l’ancien maire Paul Nungesser est décédé à 97 ans

 

Maire d’Arzon pendant quinze ans, de 1986 à 2001, Paul Nungesser est décédé mardi 21 janvier à l’âge de 97 ans. Il a joué par un rôle prépondérant dans la construction du port du Crouesty, et dans la création du Syndicat d’assainissement et d’eau potable de la presqu’île de Rhuys.

Paul Nungesser, ancien maire d’Arzon, est décédé mardi 21 janvier ŕ l’âge de 97 ans.
Paul Nungesser, ancien maire d’Arzon, est décédé mardi 21 janvier à l’âge de 97 ans. (ALAIN DUMAND)

L’ancien maire d’Arzon, Paul Nungesser, est décédé, mardi 21 janvier, à l’âge de 97 ans. En septembre 1986, alors qu’il est premier adjoint, le président du conseil général, Raymond Marcellin, lui suggère de remplacer le maire décédé dans l’exercice de ses fonctions, Yves Chapron. L’ingénieur agronome de formation, à l’époque directeur départemental de l’agriculture en Midi-Pyrénées, est élu par douze voix contre une. « Il était normal que je rende service à la commune », dira-t-il plus tard. Il s’installe durablement à la tête d’Arzon, réélu en 1989 puis en 1995.

Cheville ouvrière du port et du SIAEP

Durant quinze années, il mène à bien la transformation du port du Crouesty. « C’était quelqu’un de très visionnaire. Il a été un acteur important de la construction du port et a travaillé beaucoup avec Raymond Marcellin pour ça. Le tourisme a amené le développement économique de la commune, il a énormément participé à ça », rappelle l’actuelle maire, Frédérique Gauvain.

Paul Nungesser a aussi été un acteur de la création du Syndicat intercommunal d’assainissement et d’eau potable (SIAEP) de la presqu’île de Rhuys, qui exerce les compétences d’eau potable, assainissement collectif et assainissement non collectif.

Des polders de Guinée à l’agriculture morbihannaise

Né à Paris en 1927, Paul Nungesser a fait ses premiers pas à Arzon à l’âge de 5 ans, en 1932. La famille passe ses vacances à la pointe de Kerners - côté golfe du Morbihan. Il finit par épouser une Arzonnaise, en 1952. Après son diplôme d’ingénieur agronome, il part pour son travail en Guinée en 1953. Il y supervise la création de polders pour cultiver du riz. À son retour en France, en 1959, il est nommé en Dordogne, passe par Nantes, puis devient directeur départemental de l’agriculture en Vendée en 1969. Il endosse le même poste dans le Morbihan de 1974 à 1979, avant d’être muté à Nantes, puis à Toulouse, de 1985 à 1987.


« C’était un grand monsieur, souriant, quelqu’un de très humain », décrit Frédérique Gauvain, qui l’a côtoyé à partir de 2012. La cérémonie religieuse sera célébrée ce samedi 25 janvier, à 15 h, à l’église Notre-Dame de l’Assomption, à Arzon, suivie de l‘inhumation au cimetière. La famille préfère les dons à la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM) et au Secours catholique plutôt que des fleurs.

Mis en ligne le 25 janvier 2025 par jpl56

Origine : le Télégramme


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