Consultation de l'article mis en ligne le 09 novembre 2024
Les Virades ont collecté plus de 124 000 € dans le Morbiha
Les Virades ont collecté plus de 124 000 € dans le Morbihan « pour que la recherche profite à tous »
La salle Sterenn-Er-Roz, à Moustoir-Ac (Morbihan), a accueilli, jeudi 7 novembre 2024, la soirée bilan des Virades de l’espoir du Morbihan. Un montant de 124 046 € a été collecté et sera reversé à l’association Vaincre la mucoviscidose.
Il y a des chiffres qui font chaud au cœur. Grâce à tous les acteurs impliqués, le bilan financier de la Virade de l’espoir du Morbihan s’élève à 124 046 € en 2024. L’événement, organisé au profit de l’association Vaincre la mucoviscidose, a été accueilli sur sept sites, le dernier week-end de septembre : Arzon et Presqu’île de Rhuys, Billio, Grand-Champ, Larmor-Plage, Locminé, Moëlan-sur-Mer (Finistère), Théhillac.
Les Virades 2024 en chiffres
Ils ont vu le passage de 10 105 visiteurs, malgré une météo maussade. En tout, 2 780 scolaires y ont également participé, avec diverses actions pour donner du souffle à ceux qui en manquent et ont récolté 10 663 €. Les sept Virades ont vu aussi la présence de 778 marcheurs, 80 cyclos, 315 vététistes, 715 motards, dix pilotes, 80 rollers, 85 joueurs de palet, 40 boulistes. 520 repas à emporter ont été vendus. 1120 personnes ont participé aux lotos, au fest-deiz et à un concert. Enfin, pour préparer toutes ces actions, plus de 350 bénévoles ont donné de leur temps.
Des médicaments qui changent la vie
Ces recettes sont entièrement adressées à l’amélioration des soins des malades de la mucoviscidose et à la recherche médicale, précise Étienne Caignard, responsable des Virades départementales. Il est donc important de continuer ces actions.
Ce n’est pas Bérengère Le Floc’h qui dirait le contraire. La jeune femme, âgée de 31 ans et habitant à Lorient, atteinte de la mucoviscidose, maladie génétique qui a des effets graves sur les poumons, le système digestif et d’autres organes, a pu bénéficier d’une avancée majeure de la recherche, avec le nouveau traitement, le Kaftrio. J’ai commencé à le prendre en septembre 2021 et cela a changé ma vie, témoigne Bérangère Le Floc’h. Passer de la toux à rien, ça fait même bizarre. Pour les jeunes patients, l’avenir est plus serein. Entre naître il y a 30 ans avec la mucoviscidose, et naître aujourd’hui avec cette maladie, il y a une différence. Il y a de l’espoir.
« On ne guérit pas de la mucoviscidose »
Étienne Caignard a rappelé néanmoins que, même si le Kaftrio est un médicament merveilleux, on ne sait toujours pas guérir la mucoviscidose ». Et ce traitement ne s’adresse pas à tous les malades. En raison de mutations génétiques, Lise, 6 ans, est dans cette situation. Sa maman, Marion, qui réside avec sa famille à Guichen (Ille-et-Vilaine) est venue raconter le quotidien de sa cadette. Quand tout va bien, Lise subit, tous les jours, deux heures de soins, avec une kinésithérapeute, 30 minutes de cardio, 30 minutes d’exercices musculaires. En tout, elle effectue vingt-quatre heures de soins par semaine. Lorsque le Kaftrio est arrivé, j’ai été à la fois folle de joie et terrorisée. Je croyais que les dons s’arrêteraient. Heureusement, cela n’a pas été le cas et je vous en suis reconnaissante.
Pour Étienne Caignard, on ne peut pas laisser en bord de chemin les patients qui ne peuvent pas recevoir de traitement. On doit continuer la lutte et on espère que la recherche profitera à tous les malades. Ensemble, nous vaincrons la mucoviscidose.