Consultation de l'article mis en ligne le 19 juillet 2024

Arzon en 1548

À Arzon, une réunion sur l’état de la commune en 1548 vendredi 19 juillet

C’est à la Maison des associations que sera dévoilé vendredi 19 juillet à 18 h le résultat des travaux relatifs au « terryer d’Arzon en 1548 » par l’équipe de la section généalogie de l’ASPA.
C’est à la Maison des associations que sera dévoilé vendredi 19 juillet à 18 h le résultat des travaux relatifs au « terryer d’Arzon en 1548 » par l’équipe de la section généalogie de l’ASPA.

Que reste-t-il de l’Arzon de 1548 ?

C’est à cette question que la section généalogie de l’ASPA (Association de sauvegarde du patrimoine arzonnais) répondra vendredi 19 juillet à la Maison des associations.

Avant la fin de l’année 2024 et après cinq ans de travaux, un document d’archives traitant du cadastre, des patronymes, des villages et des tenues de la commune sortira de l’ombre sous le nom de « Terryer ».

Par définition, les terriers étaient des registres dressés à la demande des seigneurs sous l’Ancien Régime en vue de percevoir de l’impôt foncier. À cette époque, 1548, l’union du duché de Bretagne et du royaume de France venait d’être proclamée. Alors, légitimement, l’histoire d’Arzon et de son domaine de Rhuys s’est écrite en français mais, le latin, le vieux et moyen breton, largement répandu ont insidieusement su résister.



Une souscription proposée pour « Terryer »

 

Le document retrouvé compte 434 feuillets soit environ 650 pages, le tout scindé en deux parties inégales. Il s’agit du plus important patrimoine écrit concernant la commune d’Arzon. Tout y est consigné dans le menu tels que les vignes, étangs, carrières, chemins, fontaines, moulins, fours, pressoirs, granges. On trouve aussi plus de 1 000 noms propres et surnoms ainsi que 1 200 lieux-dits.

Inclus également, héraldiques et généalogies d’une vingtaine de familles notables et roturières de 1548 à aujourd’hui.

Afin de comprendre les motivations qui ont entraîné l’équipe de bénévoles à s’engager dans la transcription de ces précieux documents du XVIe siècle, le public découvrira un groupe de passionnés férus d’histoire, d’héraldique, de paléographie, de cartographie et de calligraphie.

À l’issue de cet échange, une souscription de l’ouvrage collectif sera proposée aux intéressés soucieux de découvrir ou et comment la population arzonnaise occupait ce bout de presqu’île 476 ans plus tôt.

Mis en ligne le 19 juillet 2024 par jpl56

Origine : le Télégramme


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