Record de la traversée de l’Atlantique Nord battuLe skipper arzonnais Anatole Facon a battu le record de la traversée de l’Atlantique NordAprès dix jours sur l’océan, le skipper Anatole Facon, originaire d’Arzon, a battu le record de la traversée de l’Atlantique Nord avec son Class40. Jeudi 4 juillet, lorsque la silhouette du Class 40 Good Morning Pouce est apparue dans le chenal du Crouesty, escortée par la SNS 145 Félicien Glagean et la vedette de l’YCCA (Yacht Club Crouesty Arzon), la foule, massée sur l’esplanade de la capitainerie, a lâché un tonnerre d’applaudissements au nouveau recordman de la Traversée de l’Atlantique Nord en solitaire : Anatole Facon. Il a été salué pour l’exploit : 10 jours, 9 h et 15 minutes, ovationné comme il se doit pour l’enchaînement des défis (The Transat CIC - Lorient - New -York et la Traversée de l’Atlantique Nord) et acclamé pour sa bonne humeur et la gestion des avaries. Le marin a été accueilli en héros. Avant de fouler le ponton, Anatole a brisé la bouteille d’arrivée sur le bateau. Ému jusqu’aux tripes, il a gagné le podium lâchant cette fois la pression. Sur fond de musique, il a dansé de joie partageant ainsi sa victoire avec la foule. Tout en savourant une galette, il s’est plié aux questions et parlé de la suite du programme. « C’est une belle leçon de vie »« Pour gagner, il faut assurer en allant vite. Se surpasser pour faire la différence ». 3 150 miles et une vitesse moyenne de 12,60 nœuds, c’est un résultat qui met la barre haute (26 heures de moins) que le record de 2011. Le skipper arzonnais avoue avec humilité : « J’ai tout fait et pas un seul problème pendant ces dix jours. J’ai tout fait pour mon bateau et je le remercie de m’avoir conduit jusqu’ici ce soir. Après un mauvais départ, une semaine pour rien, j’ai dû attendre la fenêtre historique pour repartir. Ne pas faire ce défi était inenvisageable. Mais, tels des phares dans la nuit, j’ai pu compter sur Victor Jost, mon directeur de projet, et Christian Dumard, le maestro du défi. Ma route était très juste, très droite et très profilés. Constamment tendu car tout est compliqué et dur, on reste malgré tout prêt à tout. On est prêt à faire plein de concessions, même à n’avoir que 40 minutes de sommeil pour lâcher prise. C’est une belle leçon de vie. La suite, la fibre du projet, c’est le record du tour du monde. Détenu à ce jour en 137 jours, le départ se fera le 1er novembre à partir de l’île d’Ouessant. » Mis en ligne le 05 juillet 2024 par jpl56 Origine : le Télégramme |
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